samedi 29 octobre 2011

Un peu de farniente et de bonne bouffe

Nous terminons notre séjour au Costa Rica dans la célèbre bourgade rasta de Puerto Viejo, très appréciée par les expatriés européens car l’endroit est très préservé. Nous trouvons une chambre dans une sublime auberge de jeunesse tenue par des allemands. Et ça se voit à la propreté ! Entre autres, elle est équipée d’une grande cuisine commune en plein air ; nous en profitons pour se préparer d’excellents petits déjeuners. Nous rencontrons un groupe de jeunes québéééééécoises qui sont là depuis plusieurs semaines et qui se sont emmourachées de jeunes locaux… Nos matins commencent généralement par le débrief naïf de leur soirée.  


Nous partons ensuite en vélo découvrir les magnifiques plages bordées par la jungle. Nous visitons aussi un refuge pour animaux tenu par une italienne passionnée par les animaux exotiques et amoureuse du Costa Rica. Elle nous permet d’approcher des singes excités par notre visite ! Nous voyons aussi des paresseux, serpents de tout genre, caïmans et un magnifique félin.
Nous rentrons à l’auberge pour l’apéro à base de Guacamole, bière locale où tout le monde se mélange et se raconte sa journée en commençant à préparer le dîner. Nous préférons profiter du poisson frais et des curry à tomber par terre… Nous retrouvons nos amis dans les bars en bordure de plage pour des concerts de reggae.
En bref, une pause dans un bel endroit un peu déjanté.

Nous mettons les voiles pour la Colombie à bord du « Windsurfer » pour 5 jours de traversée depuis Panama city. Nous en profitons pour faire un peu de shopping et nous offrir le fameux Panama, idéal pour le bateau ! Rendez vous dans 6 jours pour le débrief. Bon vent à tous !

mercredi 26 octobre 2011

Tortuguero, la ville des tortues évidemment

Après un passage à San José, nous mettons le cap sur la côte Caraïbes, toujours à la recherche d’un peu de soleil, pour nos affaires aussi. En effet, nos vêtements et sacs ont pris l’eau et ne sèchent plus avec l’humidité. Nous arrivons donc dans la petite Amazonie Costa Ricaine sous des éclaircies.


 
Nous n’avons jamais vu autant d’animaux d’aussi près ; une balade en canoë aux aurores nous permet d’apercevoir de nombreux singes sautant de branche en branche, des caïmans, des toucans et autres oiseaux.

Le soir même nous assistons à la course à la vie des bébés tortues. Dès qu’ils naissent, leur instinct de survie les fait  traverser la plage à toute vitesse pour gagner la mer et éviter ainsi les prédateurs. Un spectacle émouvant.


  

  
Suite aux encouragements pour faire plus de sport, nous partons ensuite descendre le Rio Paquare en rafting, une des fiertés nationale. Sans vraiment se renseigner et en mentant sur nos pratiques antérieures, nous signons pour une journée de rafting de classe IV, sans savoir ce que cela signifie. Nous comprenons un peu mieux en arrivant sur le site : l’eau est au plus haut (la saison des pluies doit bien bénéficier à certaines activités) et il y a donc un courant de dingue… Nous n’avons malheureusement pas de photos de cette descente de 3h, nos têtes étaient certainement très drôles à voir juste avant certains passages et à pagayer comme des petits soldats sous les ordres de notre captain. De belles sensations encore une fois ! Un bon coup de frais !

mardi 25 octobre 2011

Arrivée chahutée au Costa Rica


On a fuit le Nicaragua pour tenter de retrouver le soleil et bien… nous resterons sous la pluie, encore plus intense, à l’horizontale comme disent certains ! Et pour couronner le tout Diane tombe malade… Nous n’avons donc pas grand-chose à raconter sur Monterverde puisque nous n’avons pas pu mettre le nez dehors… Notre auberge de jeunesse étant équipée d’une cuisine, nous en avons tout de même profité pour essayer quelques recettes pour guérir Diane : bouillon fade au poulet, riz à la sauce tomate sans saveur accompagné d’une tranche de jambon sous cellophane… hummm un bonheur pour nos papilles… et pour le ventre de Diane. Nous repartons soulagés, Diane est guérie !

jeudi 20 octobre 2011

Séjour sportif à Isla de Ometepe

Ou plutôt l’ile aux deux volcans. Nous décidons d’en grimper un des deux. Pour Jean, il faut évidemment faire le plus difficile, volcan Concepcion : à 1,600 m, accessible en 5h de montée, quasiment autant de descente car très glissante. Un groupe d’anglais se joint à nous, beaucoup plus jeunes et plus physiques, mais on reste confiant…

Départ à 5h, il fait beau et aussi très chaud. Nous passons dans la jungle, voyons des singes, la vue sur le lac est magnifique. Jusque là tout va bien. Au fur et à mesure, nous pénétrons dans les nuages, la pluie et donc le froid. Les choses se compliquent et arrivée à la moitié du trajet, une croix rappelle qu’une femme est morte pas si longtemps en glissant. La seconde partie nous parait interminable, on est imbibé d’eau, on glisse, on souffre et l’odeur du souffre s’intensifie ! Nous arrivons au sommet au bout de 4h, bel effort selon le guide. Accroupis sur le bord du cratère sur des pierres chaudes, nous apercevons le vide du cratère à côté de nous. Nous éprouvons une grande satisfaction… 

 … mais en réalité, le plus dur reste à venir car la descente est bien plus douloureuse. Diane ne sent plus ses jambes et manque de tomber dans le ravin. Heureusement, elle est bien accrochée aux branches d’un arbuste. Après moultes chutes et  énervements, nous arrivons exténués et cassés, et Diane à la limite du craquage nerveux ! Mais nous sommes fiers d’avoir été jusqu’au sommet. Une expérience dont nous nous souviendrons !

Nous faisons la fête avec nos amis anglais dont l’un d’entre eux fête ses 23 ans le jour même. Le réveil le lendemain est donc très difficile avec des courbatures terribles et des jambes en bois. Nous louons donc des motos pour faire le tour de l’ile et finissons la journée à barboter dans un bassin d’eau naturelle, rempli de minéraux pour tenter de calmer nos douleurs…

Nous écourtons notre séjour à cause de la pluie qui rend les autres activités inaccessibles. Nous repartons donc en boitant chercher le soleil au Costa Rica.

lundi 17 octobre 2011

Le Nicaragua, une belle surprise

Alors que nous pensions sauter ce pays, c’est pour l’instant celui qui nous a le plus surpris et séduit. Il est en effet très peu affecté par le tourisme de masse et reste ainsi authentique.

Nous avons beaucoup apprécié la ville de Granada : une très belle ville coloniale au bord d’un lac avec d’un côté une grande rue pavée et piétonne où l’on dine tranquillement en terrasse, composée de petites boutiques de créateurs locaux, de cafés bio, de galeries d’art...

De l’autre côté de la ville, un joyeux désordre avec des stands qui se succèdent sur les trottoirs dont chacun fait la réclame et un marché qui offre de tout allant du fromage aux chaussettes, en passant par les poulets vivants...


En fin d’après midi, les gens sortent sur le trottoir pour prendre l’air : les femmes squattent les entrées des maisons avec leur « rocking chair » tandis que les hommes sortent les tables de jeu.

Cette ambiance très paisible et bon enfant nous fait penser à une ville de province en été. Nous avons clairement préféré cette ville à sa sœur jumelle Antigua qui était beaucoup plus touristique et moins engageante la nuit.

Outre ses villes coloniales, le Nicaragua est réputé pour ses volcans et sa nature. Nous mettons donc le cap sur l’ile d’Ometepe au centre du plus grand lac d’Amérique centrale.


vendredi 14 octobre 2011

22h de bus en une journée, un record !

On s’en souviendra de cette plongée, le trajet pour rejoindre le Nicaragua est beaucoup plus compliqué qu’on ne l’imaginait… Départ à 5h du matin, arrivée à 3h30 le lendemain matin à Managua, avec 4 changements de bus et un stop à la douane qui nous a presque valu un retour au Guatemala !! Problème de permis de séjour délivrés au Guatemala, de 5 jours au lieu de 90. Pourquoi ??? Suite à un mensonge honteux de Diane au douanier guatémaltèque de peur de payer une taxe d’entrée ! Finalement, après une bonne négociation en espagnol et à 2h du matin pour corser un peu les choses, le douanier nous magouille notre permis de séjour au stylo, et ce sans pot de vin.

  
Pour nous remettre de ce trajet, nous fonçons dans un bon hôtel pour enfin pouvoir dormir… On n’a pas eu un lit aussi bon depuis bien longtemps, le pied !!!

mercredi 12 octobre 2011

Le Honduras, sans guide, un beau challenge !!

Nous avons en effet oublié notre guide du Honduras et du Nicaragua dans un café au Guatemala… Et lorsqu´on s’en rend compte dans le bus alors qu’on arrive à 20h dans une des villes les plus craignos, on ne fait pas les malins… Et en plus, il pleut !! Heureusement le taxi sur lequel on tombe est plutôt sympa et nous conduit dans une auberge de jeunesse. Il y a quelques backpackers qui, comme nous, passent par cette ville pour prendre le 1er ferry le lendemain. Mais personne n’ose sortir de l’hôtel pour aller diner, on a trop faim, on tente !! On s’arrête donc au 1er bouiboui à 300m.


 
Le lendemain, direction le ferry, pour aller sur l’ile de Roatan, très célèbre pour la plongée. Quel contraste en arrivant à la plage principale : c’est si calme et si beau, la plongée promet d’être excellente.




Confirmation, dès le jour suivant. C’est la 1ère fois pour nous deux qu’on plonge sur un site avec du sable si blanc au fond. L’eau reste donc transparente même à 20m de profondeur.



 
Une très belle étape, agrémentée de plus par un agréable bungalow et des langoustes fraîchement pêchées !!