Lors de notre passage au Guatemala, nous avons été surpris par l’omniprésence de la publicité politique. Elle est partout sur la route et dans les rues, y compris sur les bouts de rocher qui sont peints aux couleurs d’un partie. En effet, le 11 septembre, le Guatemala a voté pour élire son Président et son nouveau Parlement. Au total, douze candidats se sont présentés.
Est arrivé en tête au premier tour un ancien général du temps de la guerre civile, Otto Perez Molina, du Parti Patriotique. Il est accusé de crimes et de violations des droits de l’homme, envers notamment les populations Mayas qui représentent tout de même 40% à 50% de la population ! En deuxième place, Manuel Baldizon de l’alliance LIDER (Parti Liberté démocratique rénovatrice) est apparemment soutenu par les narcotrafiquants qui payent sa campagne… 
Plus de 20% de la population ne parle pas espagnol et ne comprennent pas ainsi les programmes. Les votes seraient pour une grande majorité achetés, nous avons entendu le chiffre de 6 dollars reversés pour chaque vote si le parti gagne. Mais au final, la politique n’aurait guère d’importance puisque 5 riches familles contrôlent l’économie du pays. Les locaux et expatriés installés au Guatemala avec qui nous avons échangé sont effet fort pessimistes sur l’avenir du pays et souhaitent tous migrer vers le Mexique pour plus de sécurité, des meilleures infrastructures et un accès à l’éducation pour leurs enfants.
C'est dommage pour ce beau pays avec une population que nous avons trouvée très accueillante et authentique.
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